La technologie nous relie, mais à quoi sommes-nous vraiment connectés ?

La chevauchée aveugle de la science et de la technologie : est-ce vraiment le progrès ?

🔸 Question 1 : La science et la technologie ne sont-elles pas synonymes de progrès pour l’humanité ?

Oui, elles ont permis d’innombrables avancées : guérison de maladies, accès à l’information, déplacements rapides, communication mondiale. Mais faut-il confondre puissance et sagesse ? Vitesse et direction ?


🔸 Question 2 : Pourquoi parler d’une “chevauchée aveugle” ?

Parce qu’au nom du progrès, on avance souvent sans conscience. On court sans se demander où l’on va. L’obsession de l’innovation oublie parfois la question essentielle : « À quoi cela sert-il vraiment ? Et à qui ? »


🔸 Question 3 : Que manque-t-il à cette science pour être bénéfique ?

Il lui manque une âme. Une vision enracinée. Une éthique du vivant. Sans la spiritualité, la science devient outil de domination. Sans la mémoire des peuples, la technologie devient rupture au lieu de lien.


🔸 Question 4 : Quelle est la position du Mbombog à ce sujet ?

Le Mbombog ne rejette pas la science. Il invite à la réconcilier avec la sagesse ancestrale. Il appelle à une technologie alignée avec la vie, respectueuse des cycles naturels, et au service de l’humain, non de sa servitude.


🔸 Question 5 : Quelle est l’alternative ?

Une science avec conscience. Une technologie avec intention. Une modernité ancrée dans l’héritage sacré. Un progrès qui ne coupe pas l’arbre à la racine, mais qui l’arrose pour qu’il fleurisse autrement.


« Le vrai progrès n’est pas celui qui nous éloigne du ciel, mais celui qui nous aide à mieux habiter la Terre. » — Nkum-Nom

 

Trois siècles d’échec des ‘Lumières’ modernes : que nous ont-elles vraiment apporté ?

🔸 Q1 : Qu’étaient censées apporter les “Lumières” ?

Les “Lumières”, nées au XVIIIe siècle en Europe, promettaient un monde éclairé par la raison, la science et la liberté. On pensait qu’en rejetant les “superstitions” et les traditions, l’homme allait enfin progresser vers une société plus juste et plus rationnelle.


🔸 Q2 : Alors pourquoi parler d’échec ?

Parce que ces promesses ont trop souvent tourné à vide.
Malgré les siècles de progrès techniques, les guerres, les inégalités, les crises écologiques et le mal-être généralisé persistent.

On a remplacé les anciens temples par des écrans… mais a-t-on trouvé plus de paix intérieure ?


🔸 Q3 : Est-ce un rejet de la raison ou de la science ?

Non. Le Mbombog ne rejette ni la raison, ni la science. Il les replace à leur juste place.
Ce que nous interrogeons, c’est l’arrogance d’une pensée qui croit pouvoir tout expliquer sans la mémoire, sans l’âme, sans la Terre.

Une lumière sans racine éclaire peut-être… mais elle brûle aussi.


🔸 Q4 : Que propose alors la pensée africaine ?

Elle propose un équilibre entre savoirs et sagesse, entre science et spiritualité.
Elle n’oppose pas le visible et l’invisible. Elle nous rappelle que l’homme ne se connaît que s’il connaît ses ancêtres, ses cycles, son rôle dans l’univers.


🔸 Q5 : Que veut dire le Mbombog en parlant d’échec ?

Il veut dire que ces Lumières-là n’ont pas éclairé l’essentiel :
– Le lien au vivant
– Le respect du sacré
– La conscience de notre interdépendance
– L’humilité devant l’univers

Alors que faire ? Allumer d’autres lumières. Celles qui naissent du dedans.


“La flamme qui éclaire l’homme véritable ne vient pas d’une ampoule, mais d’une mémoire réveillée.” — Nkum-Nom

Individualisme et étatisme : deux visages d’un même déséquilibre ?

🔸 Q1 : Qu’est-ce que l’idéologie individualiste ?

C’est la croyance que l’individu est seul maître de lui-même, que son bonheur passe par son autonomie absolue, souvent au détriment du collectif.
On valorise l’indépendance, la compétition, la réussite personnelle.
Mais au final, chacun se retrouve seul, isolé, déconnecté de la communauté, de la nature… et de lui-même.


🔸 Q2 : Et l’étatisme envahissant, c’est quoi ?

C’est l’idée inverse : l’État ou les institutions s’immiscent partout, régulent tout, contrôlent tout.
La sécurité devient plus importante que la liberté. L’ordre plus important que le lien.
Mais sans âme ni racines, l’État devient une machine froide, loin des besoins humains profonds.


🔸 Q3 : Pourquoi le Mbombog parle-t-il de déséquilibre ?

Parce que ces deux extrêmes — l’individu roi et l’État tentaculaire — coupent l’être humain de son essence.
Dans les sociétés africaines traditionnelles, la personne existait à travers le groupe, mais le groupe respectait l’individu.

Il y avait des cercles, pas des pyramides. Il y avait des voix, pas des murs.


🔸 Q4 : Que propose la sagesse ancestrale ?

Elle propose le “vivre ensemble” enraciné, le clan, le village, la communauté initiatique, où chacun est reconnu dans sa singularité mais relié à un tout vivant.
Elle réconcilie autorité et écoute, loi et lien, verticalité et horizontalité.


🔸 Q5 : Et pour aujourd’hui ?

Aujourd’hui, il nous faut retrouver le sens du collectif sans effacer l’âme individuelle,
et redonner une conscience aux structures qui gouvernent.

Le Mbombog nous invite à retisser les fils sacrés entre l’homme, la terre, et le ciel.
Non pas choisir entre l’individu ou l’État, mais réapprendre le cercle et la parole partagée.


“Un arbre isolé est vulnérable, mais une forêt enracinée résiste aux tempêtes.” — Nkum-Nom

Appel à la responsabilité des gens de l’Esprit : Qui répondra ?

🔸 Q1 : Qui sont les “gens de l’Esprit” ?

Ce sont celles et ceux qui entendent l’invisible, qui portent la mémoire, qui voient plus loin que les apparences.
Ce sont les sages, les guérisseurs, les enseignants, les artistes inspirés, les ancêtres vivants…

Ceux qui sentent ce que d’autres ignorent.
Ceux qui savent… mais parfois se taisent.


🔸 Q2 : Pourquoi un appel à leur responsabilité ?

Parce que le monde vacille. Et quand le monde tangue, ce ne sont pas les ingénieurs qui le redressent en premier, mais les porteurs de sens.

Aujourd’hui, le savoir est technique, mais l’âme est malade.
Et si les gens de l’Esprit se taisent, qui parlera pour l’avenir ?


🔸 Q3 : Que leur demande le Mbombog ?

Il ne leur demande pas d’être parfaits, ni de sauver le monde.
Il leur demande de ne pas fuir leur mission.
De parler, d’enseigner, de transmettre, d’éveiller les consciences,
même quand cela dérange, même quand cela fatigue.

Car le silence des éveillés est plus dangereux que le bruit des ignorants.


🔸 Q4 : Est-ce un appel universel ?

Oui. Que l’on soit au village, en diaspora, en cabinet ou sur les réseaux, tout porteur de lumière a une lampe à entretenir.
L’Esprit n’est pas un rang, mais une présence.

Il est temps de s’organiser, de créer, de guérir et d’unir.


🔸 Q5 : Et ceux qui doutent de leur rôle ?

Qu’ils commencent par écouter en eux ce qui ne meurt pas.
Qu’ils écrivent, qu’ils chantent, qu’ils s’engagent.
Ce monde n’a pas besoin de nouveaux rois, mais de guides silencieux, enracinés et lucides.


“Ceux qui entendent l’appel ne doivent plus attendre. L’Esprit les regarde.” — Nkum-Nom

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