Matriarcat contre patriarcat : esprit de la mère contre obsession du protecteur

Deux grandes dynamiques sont présentes dans le monde : l’« Esprit de la Mère » (sagesse, protection, fécondité) et l’« Obsession du Protecteur » (violence, contrôle, virilité). Le matriarcat est un système harmonieux fondé sur la préservation et la prospérité de la vie. À l’inverse, le patriarcat résulte d’une dérive martiale, souvent justifiée par le besoin de protection. Ces deux principes sont complémentaires, mais la domination exclusive du protecteur engendre déséquilibres et conflits. Restaurer l’équilibre entre ces forces est essentiel pour une société plus juste et durable.

Complémentarité et déséquilibres

Le rôle du protecteur masculin, bien qu’utile dans certains contextes, ne doit pas devenir permanent ou hégémonique. Lorsque cette fonction transitoire se fige, elle engendre des sociétés marquées par la violence, l’exclusion et l’autoritarisme. L’équilibre social repose sur une complémentarité dynamique entre principes masculins et féminins. Le déséquilibre actuel est le fruit d’un oubli de cette dualité fondamentale. Réhabiliter le rôle central de l’« Esprit de la Mère » permettrait de réorienter nos sociétés vers plus de paix et de respect de la vie.

Rôle des lamentations sincères

Les lamentations sincères sont perçues comme des pratiques spirituelles puissantes, capables de rétablir les équilibres rompus. Elles expriment le ressenti profond de l’être et agissent comme des prières vibratoires. Portées par une énergie féminine, elles facilitent la transformation intérieure et la réconciliation avec le sacré. Ces actes de doléance peuvent désamorcer la violence et rouvrir des passerelles entre les mondes visibles et invisibles. Leur usage varie selon les cultures, mais leur fonction universelle reste la même : restaurer l’harmonie.

Vers un réveil spirituel global : Pelle Maha et les premières nations

Pelle Maha incarne l’espérance d’un renouveau spirituel fondé sur les valeurs ancestrales de paix, d’harmonie et de respect du vivant. Il répond à l’appel des Premières Nations, dépositaires d’une sagesse universelle centrée sur l’« Esprit de la Mère ». Face aux dérives de l’individualisme moderne, ce réveil invite à retrouver des modes de vie collectifs, solidaires et sacrés. C’est un mouvement de réconciliation entre passé, présent et avenir, entre l’humain et la nature. Cette vision porte une profonde promesse de guérison collective et de renaissance planétaire.